Journée mondiale du réfugié : Le déplacement au XXIe siècle.

Publié le par citoyen_du_monde

Un nouveau paradigme Les défis représentés par la question des réfugiés au XXIe siècle changent rapidement.

Les gens sont contraints de chercher refuge loin de chez eux pour des raisons de plus en plus compliquées et étroitement liées.

Quelque 40 millions de personnes à travers le monde sont déjà déracinées par la violence et les persécutions
, et il est vraisemblable qu'à l'avenir, davantage de personnes soient déplacées du fait d'un nombre croissant de facteurs déclenchants qui se renforcent les uns les autres pour créer les conditions favorisant de nouveaux déplacements forcés.

Aujourd'hui les gens ne fuient pas seulement les persécutions et la guerre, mais aussi l'injustice, l'exclusion, les pressions environnementales, les compétitions pour des ressources rares et les souffrances engendrées par des États défaillants.

Dans ce nouvel environnement, le devoir de la communauté internationale est de trouver des moyens de libérer le potentiel des réfugiés, qui ont tellement à donner si on leur offre l'opportunité de reprendre le contrôle de leur vie.

Nous, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, agissons sur trois fronts pour concrétiser cet objectif et en faire une réalité : nous protégeons, nous construisons et nous défendons la cause des réfugiés. D'abord, nous protégeons les droits des réfugiés à la sécurité, à l'hébergement et à la santé, portant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, spécialement les femmes et les enfants.

Nous travaillons aussi avec nos partenaires pour que les réfugiés acquièrent des compétences et qu'ils puissent devenir autosuffisants. Et nous recherchons des solutions afin que les réfugiés puissent subvenir à leurs besoins dès que possible.

Enfin, nous plaidons pour attirer l'attention sur la souffrance des réfugiés et pour collecter les fonds nécessaires afin d'accomplir le travail. Nous devons persuader les gens qu'il relève de notre responsabilité à tous de faire avancer les choses pour ceux qui ont été forcés à tout abandonner et qui ont dû partir sans avoir commis aucune faute. Les résultats sur le terrain montrent que nous faisons des progrès.

L'année dernière, nous avons aidé des centaines de milliers de personnes à rentrer chez elle.

En Afrique, en plus de l'intensification de l'opération de rapatriement vers le Sud-Soudan, la fin des opérations de l'UNHCR au Libéria et en Angola a été source d'espoir. En avril, nous avons organisé une conférence majeure à Genève et nous avons mobilisé la communauté internationale pour assister des millions de personnes fuyant la crise en Iraq.

Nous ne pouvons, seuls, mener tous ces projets. Avec votre aide, l'UNHCR peut commencer à inverser la tendance, en donnant aux réfugiés de l'espoir en l'avenir et de nouvelles opportunités pour leurs familles et leurs communautés.

link

Publié dans Résistance

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article